Le Maître des masques par Baptiste-Marrey
« Le Maître des masques », chapitre consacré à Michel Saint-Denis dans le roman de Baptiste-Marrey, Le montreur de marionnettes.
Roman de trente ans de la vie passionnée d’un couple dont l’amour puise sa force dans le théâtre : premiers pas de la décentralisation théâtrale, tournées dans les villages d’Alsace. L’auteur évoque dans ce chapître, le Tilleul, l’école de Michel DePaul, à Colmar. Il décrit une des rares fois où il a vu Michel « montrer » le jeu avec un masque. « Dès lors, je sus que je me mettrais à la suite de cet homme, et que je marcherais longtemps à ses côtés. (…) Je n’ai rien oublié du foyer de ce théâtre désuet, de sa décoration Guillaule II, du costume de DePaul (je ne l’appelle pas encore Michel , je l’appelle par son prénom dans mon souvenir) et de la lumière qui sculptait le masque tragique. Avec lui est né mon désir de faire du théâtre autrement. »
Baptiste-Marrey, poète, romancier, passe de l’imprimerie au Centre Dramatique de l’Est, en 1954, sur la recommandation d’Albert Camus. Il y entre comme secrétaire général chargé des publications, et de l’organisation des tournées, auprès de Michel Saint-Denis, puis d’Hubert Gignoux, jusqu’en 1963. Il écrit des pièces de théâtre pour les Cadets sous son patronyme de Jean-Claude Marrey (Le Miroir aux Mensonges, Le Pays noir, Les Aventures d’Ulenspiegel). Il travaille ensuite au ministère de la Culture, dans les banlieues, le bénévolat , un pied dans le monde du livre, un autre dans celui des arts, toujours actif au sein de l’animation culturelle tout en écrivant romans, essais, poèmes. Désormais écrivain à plein temps, il collabore avec les musées de Sens et d’Auxerre (association les Trois P, colloques sur les images).
Cependant ces cinquante années qui ont suivi le départ de MSD de Strasbourg, Baptiste-Marrey n’a cessé de promouvoir le travail de celui-ci, d’honorer son enseignement, tentant d’en faire reconnaître la valeur.
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